Temps de lecture estimé : 17 minutes
Syndrome de l’imposteur chez les développeurs : Toujours présent
Le syndrome de l’imposteur chez le développeur en général est très présent. Voici pourquoi et quelles solutions existent pour le contrer.
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Le syndrome de l’imposteur chez le développeur en général est très présent. Voici pourquoi et quelles solutions existent pour le contrer.
Le syndrome de l’imposteur en tant que développeur, je m’y suis frotté en tant que junior…
Et maintenant je me bats avec en tant que senior.
Peu importe à quel point j’ai progressé en tant que développeur dans ma carrière, ça finit souvent par me rattraper.
Il est toujours là, quelque part…
Heureusement, aujourd’hui il est beaucoup moins pesant.
Quand il arrive, je le reconnais, je l’accueille comme un vieil ami et je lui fais face !
De nature assez sentimentale, je me suis rapidement retrouvé à devoir me battre, contre ce syndrome de l’imposteur.
Aujourd’hui, j’aimerais te donner des astuces pour contrer ces effets négatifs sur ton moral et tes performances.
Car ces astuces, elles ont particulièrement bien fonctionné sur moi.
Le syndrome de l’imposteur est toujours plus ou moins là.
Il se montre davantage quand on te confie de nouvelles responsabilités, un nouveau projet, une nouvelle tâche qui te sort de tes habitudes, de ta « zone de confort »…
La peur + le manque de confiance en soi sont les origines du syndrome de l'imposteur.
Globalement, cette saloperie surgit chez le développeur (mais pas que) quand :
C’est d’autant plus présent lorsque tu as un poids sur les épaules, une équipe à gérer, un client à satisfaire…
En tant que lead dev, on m’a parfois confié des responsabilités plus importantes sur les projets.
Et c’est cool d’avoir des responsabilités !
Mais le stress que cela procure…
C’est moi qui me l’inflige, moi et moi seul.
Le syndrome de l’imposteur frappe davantage les développeurs pour plusieurs raisons, la principale étant la suivante :
Notre métier évolue à une vitesse incroyable.
En tant que dev, nous devons nous adapter en continue aux nouvelles technos, apprendre de nouveaux frameworks, switcher de langages, tester de nouvelles choses…
Il est facile de se laisser distancer.
Il faut concevoir, imaginer, anticiper, répondre au besoin, faire du code propre, faire de la veille techno, rédiger de la documentation, communiquer avec son équipe, avec le client, avec son patron…
Et j’en passe !
Alors pas étonnant que ce soit stressant.
Environ 60 % des développeurs interrogés déclarent souffrir du syndrome de l’imposteur.
Étude TeamBlind citée au-dessus.
Alors sache que c’est normal de subir ce syndrome et que tu es loin, mais alors loin d’être seul.
D’autant plus que certains facteurs accentuent ce syndrome.
Il va falloir apprendre à lâcher prise… 🙂
Pour ma part, je pense qu’on la tous, a plus ou moins grande dose.
Il y a toujours un moment ou un autre où on se dit "Et si je n'en étais pas capable ?".
La différence à la suite de ça, c’est que certaines personnes vont le ruminer pendant un long moment…
D’autres passent rapidement à autre chose.
Chacun son tempérament.
D’une certaine manière, tu peux le sentir si :
Bien entendu cela n’est pas absolu, c’est surtout quelque chose de propre à chacun…
En informatique, le syndrome de l’imposteur nous frappe beaucoup mais ce n’est pas une fatalité pour autant.
Des solutions existent.
Voici une petite liste de choses à garder en tête pour le combattre plus efficacement.
Voici un peu le nouvel état d’esprit à adopter si tu veux pouvoir éviter le syndrome de l’imposteur.
Comme les changements bruts et rapides ne fonctionnent pas, prends le temps d’appliquer point par point les différents éléments.
Ce n’est pas un sprint, c’est un marathon.
Sache que même des développeurs chez Mozilla souffrent de ce syndrome.
Mozilla…
C’est pas la petite boîte du coin qui fait des sites WordPress hein.
Ce sont des hommes, des femmes qui codent le monde de demain…
Moralité ?
Peu importe ton niveau, ta qualification, tes fonctions, que tu sois junior, medior, senior : on est tous touché.
Si tu as 30 secondes, regarde cette courte séquence de la vidéo de Quentin.
Il faut arrêter de comparer son inside (son soi, ses secrets, ses problèmes) avec l'outside des gens (ce qu'ils projettent, ce qu'ils te montrent sur Instagram).
Cette solution elle est toute simple et elle fait clairement la différence.
Apprendre.
On se sent imposteur car on ne se sent pas légitime sur un sujet donné. Progresser dans le sujet te fera prendre conscience que maintenant, tu peux être légitime.
Se sentir être un imposteur en PHP est beaucoup plus dur si on connaît le langage sur le bout des doigts. 😉
Plus tu apprendras et plus ce syndrome de l’imposteur disparaîtra de ton esprit.
Alors…
Personnellement, j’adore apprendre.
Et ça m’a sauvé plus d’une fois dans ma carrière.
J’ai toujours des choses à découvrir dans ma readlist pocket.
C’est normal, en voyant la montagne de choses que tu ne sais pas faire d’avoir peur.
Mais n’oublie pas aussi de regarder tout ce que tu sais faire.
Une montagne se gravit petit pas par petit pas !
Alors…
Si tu as des lacunes sur un sujet, bosse-le.
S’il te manque des bases, travaille-les.
Fais tes propres code reviews et tu trouveras toi-même tes erreurs.
Tes erreurs, corrige-les et apprends de celles-ci.
Tu ne comprends pas trop à quoi sert une interface
? Pourquoi l’héritage
est intéressant ?
C’est l’heure de faire un tour sur Google… Ou sur mon article sur les principes SOLID.
Comble les trous au maximum.
Tu seras moins stressé, plus efficace.
En produisant du code de qualité, tu te sentiras plus légitime auprès de tes collègues développeurs.
Apprendre a fonctionné pour moi et beaucoup d’autres…
Mais il faut que tu trouves ce qui fonctionne, pour toi !
Aurélie Vache a fait une excellente vidéo à ce sujet où tu trouveras d’autres solutions comme :
Je te laisse découvrir la vidéo ici :
Je suis assez content d’avoir trouvé cette vidéo de Marine à l’Afup qui aborde le sujet sous d’autres angles :
Pour conclure avant que je parle trop :
Les gens connus ne sont pas les seuls qui ont du talent.
Une conférence que je te recommande vivement de regarder ou d’écouter.
Cet article, je l’ai écrit il y a 1 an et demi, c’était un de mes tout premiers articles sur le site.
À l’époque, je venais tout juste d’ouvrir le blog, alors le syndrome de l’imposteur…
Tu penses bien je l’ai pris en plein dans la tronche.
En créant ce blog, j'avais peur à chaque article que j'écrivais.
Peur d’être jugé par mes collègues, de dire des conneries, qu’on pense de mauvaises choses de moi…
Tout le monde ne peut pas être d’accord avec ce qu’on dit…
Il faut être ok avec ça.
Au fur et à mesure des articles, à force d’écrire, de partager mes idées et d’en discuter avec les autres devs…
Ce syndrome a fini par partir lorsque j’écris sur le blog, même sur un sujet que je maîtrise moins.
Plutôt cool non ?
Désormais je n’ai plus de problème à ce qu’on partage mon site et ça, c’est une sacrée victoire.
Avant, j’avais clairement honte qu’on voit ma tête sur le blog…
Mais ça, c’était avant.
Donc, où est le problème ?
Le problème c’est que…
Mon syndrome de l’imposteur en tant que développeur a ressurgi…
Alors que je pensais l’avoir battu.
Voici 3 exemples de situation où je l’ai pris une nouvelle fois dans la tronche et comment je m’en suis sorti.
Il y a quelques mois, je me suis lancé en tant que développeur web freelance.
J’ai donc passé des entretiens, eu beaucoup de RH au téléphone…
Et tu sais ce qu’on m’a dit à plusieurs reprises ?
Que j’étais trop cher pour mon niveau d’expérience.
À plusieurs reprises, par plusieurs personnes des ressources humaines, sur un labs de temps assez court…
On m'a dit que je ne valais pas mon TJM.
Est-ce vrai ? Est-ce faux ? Je n’en ai aucune idée.
Mais dans ces moments-là avec le stress, dur de savoir qui a raison et de réfléchir objectivement…
Après avoir passé des entretiens (dont certains étaient assez techniques), j’ai commencé à douter.
Et si j’étais trop cher ? Si freelance finalement, c’était trop compliqué ? Si je ne valais pas vraiment mon TJM ?
Cette phase de doute est dure à accepter car tu remets tout en question.
C’est plutôt sain comme démarche.
Cependant il ne faut pas que ça dure longtemps !
Pour ma part, j’ai rapidement rebondi et ai trouvé une boîte superbe avec des gens tout aussi super.
Avec mon TJM.
Moralité ?
Je me suis remis en question mais je n’ai rien lâché.
Je me suis battu pour mes convictions et ça a payé.
Pour ceux qui ne le savent pas j’ai donné des cours pendant 2 ans dans mon ancienne école d’ingénierie informatique.
Donner des cours en tant que développeur quand on subit le syndrome de l’imposteur, c’est assez bizarre comme sensation.
Un mélange d’excitation et d’appréhension.
Et une petite voix qui te marmonne…
Est-ce que tu es vraiment à la hauteur, Alex ? Tu penses vraiment que t'es légitime pour être prof ? Tu pourras vraiment répondre à toutes les questions ?
Quand tu donnes des cours, il faut peaufiner son sujet un maximum.
Justement car si tu n’es pas sûr de toi dans la vie en général, c’est là qu’il faut compter sur ses connaissances.
Il faut te rattaĉher à quelque chose que tu sais solide.
Sans elles, je ne me serais jamais senti légitime…
Et chaque cours aurait été un enfer.
Au contraire ici, en battant mon syndrome de l’imposteur, j’ai pu aller donner des cours avec grand plaisir.
Ici, c’est la nouveauté et le regard des autres qui m’ont fait peur.
La bonne nouvelle, c’est que quand tu as donné des cours une première fois…
Les autres sont beaucoup plus faciles 🙂
Trouver du travail en tant que développeur peut être quelque chose d’assez compliqué en soi.
Alors, quand en plus tu as le syndrome de l’imposteur…
C’est d’autant plus compliqué !
Les entretiens sont souvent stressants pour tout le monde.
D’autant plus quand tu postules pour de grosses entreprises…
Regarde simplement cette offre d’emploi chez Meta (anciennement Facebook).
Mon meilleur ami m’a envoyé cette offre il y a quelques jours.
Tu sais ce que je me suis dit immédiatement ?
Wow, une offre d'emploi chez Facebook ! Même si la fiche de poste me correspondait à 100%, impossible que je sois pris là-bas, ils sont trop forts.
Quel préjugé de dingue !
J’ai instantanément pensé que je n’en étais pas capable…
Dans ma tête, chez Facebook il y a les meilleurs du monde, comme chez Google.
Est-ce que je suis le meilleur du monde ?
Probablement pas, alors pourquoi prendre la peine de postuler ?
Pas de Facebook pour toi, Alex.
Finalement quand on se pose 2 secondes, ce ne serait pas une fiche de poste comme une autre ?
Le fait que ce soit une grosse boîte m’a clairement intimidé et je ne me suis plus senti légitime en tant que développeur.
Si on matche avec l’offre, il n’y a aucune raison que ça ne le fasse pas.
Ce que j’ai ressenti, c’est exactement ce que tu ressens quand tu croises quelqu’un de beau qui t’attire.
Wow, tellement belle cette personne, il n'y a aucun moyen que moi je puisse lui plaire.
À trop mettre les autres sur un piédestal on sabote sa confiance en soi…
Alors comme pour cette personne, lance-toi, c’est la seule manière de savoir ce qu’il adviendra.
Tu aurais pu être pris chez Facebook et t’épanouir pleinement.
Tout comme tu aurais pu passer toute ta vie avec cette personne et être heureux.
Ou pas !
Mais est-ce que tu as réellement envie d’avoir des regrets dans 20 ans en y repensant ?
De te dire « si j’avais su… » ou « j’aurais dû… » ?
Arrête de réfléchir, et agis.
C’est un syndrome assez dur à faire partir, ne t’étonne pas si ça prend du temps.
Personnellement, je pense que ma nature fait que tôt au tard, je retomberais dedans.
Mais ce n’est pas grave !
Le jour où j’ouvre une chaîne YouTube, où je fais ma première conférence, où je commence à bosser pour une grosse boîte qui m’inspire…
Il y a de fortes chances pour que je prenne à nouveau ce syndrome de l’imposteur dans la tronche.
Mais pour le coup, je reste fidèle à ma stratégie :
Apprendre est pour moi le meilleur moyen de m'en sortir.
Ça me pousse à sortir de ma zone de confort et à aller plus loin, d’évoluer.
Plus tu prendras confiance en toi grâce à ce que tu auras appris et plus tu seras à même de te défaire du syndrome de l’imposteur.
Et que personne ne l’est.
Tout le monde fait des erreurs, il faut relativiser au maximum.
D’ailleurs en parlant de relativiser, tu devrais lire cet article sur pourquoi il ne faut pas devenir développeur, ça te fera du bien 🙂
Enfin, évite de rechercher la reconnaissance, ça ne ferait que te faire plus mal si jamais tu échouais.
Pour ma part, c’est sur ce dernier point que je dois le plus travailler !
Et toi, t’as réussi à t’en sortir ? Donne-moi ton avis en commentaire 😇
PS : Autodiagnostiquer son « Imposter syndrome ».
Pour lire plus de contenu similaire dans le même thématique.
Salut, je viens de lire ton article après une recherche sur internet sur le manque de confiance en soit. Il m’a fait beaucoup de bien et de savoir que je ne suis pas le seul c’est cool. Perso je gère plutôt mal cet effet la, au point parfois de regretter d’être devenue développeur, j’essaie de relativiser de mon coté mais c’est très dur quand tu as l’impression que ce que tu fais n’est pas top, du moins c’est l’impression qu’on a de son travail. Je dois surtout travailler sur le dernier point aussi, j’attends qu’on me dise que mon travail est bien fait, mais parfois j’aimerais bien qu’on me dise ce qui est mal fait et pourquoi. Quoi qu’il en soit ton article m’a aidé à me sentir mieux et à mieux comprendre ce que je traverse. Merci !
Hello Soufiane !
Merci pour ton commentaire, c’est vraiment top de savoir que ça a pu t’aider 🙂
Tu sais développeur, c’est un métier assez difficile. Il y a tellement de personnes sur le marché que c’est très difficile de ne pas se comparer aux autres, surtout que c’est assez mis en avant. Concernant ta sensation de « mal faire », on l’a toujours plus ou moins. Mais avec l’expérience, tu deviendras sans doute de plus en plus confiant vis à vis de ton travail, en tout cas c’est ce que je te souhaite !
Ne lâche rien, t’as bien fait d’être devenu développeur, c’est un métier formidable.
Au plaisir d’avoir de tes nouvelles,
Alex
Hello Alex ! Comme tu le sais, je ne suis pas développeuse, mais… je me suis tellement reconnue dans ton article… et ce, dans pleins aspects de ma vie. C’est dingue la pression qu’on peut se mettre rien qu’en imaginant ce que les autres peuvent penser ou en se comparant. Le plus dur, c’est célébrer les petites victoires et faire des petits pas. Si tu le fais pas, t’avances plus, et y’a rien de pire que de stagner.
Merci pour ton article qui est, comme toujours, super inspirant et facile à lire. C’était un plaisir de le parcourir jusqu’à la fin. Continue à écrire, et… hâte de voir cette chaine Youtube un jour. 😉
Hello Jenn,
Merci beaucoup pour ton commentaire…
On en a parlé, mais clairement j’ai beaucoup de mal à célébrer mes victoires aussi et j’imagine que ça se ressent quand j’écris.
Avec ce syndrome de merde on voit les belles choses chez les autres mais on est incapables de les voir chez soi. En tout cas moi je les vois chez toi, alors lâche rien et continue d’avancer comme tu le fais (Jennifer championne du monde).
On se rejoint clairement là-dessus… Faut avancer, même lentement, mais faut avancer !
Encore merci d’avoir pris le temps d’écrire ce message.
PS : Quelle chaîne YouTube ? (:
Bonjour
Merci beaucoup pour l’article, je crois que je souffre aussi de ce syndrome surtout quand on me confie de nouveaux projets et je sais même pas , par où commencer, je me dis que je suis un imposteur et que je n’ai pas ma place là.
Mais je sais déjà comment surmonter ca!!
Bonjour, merci pour ton commentaire !
Les nouveaux projets sont le plus durs au début, mais après, on y prend goût ! Ne te laisse pas abattre, et bonne chance 🙂
Bonjour Alex, merci pour ton article.
Ce syndrome d’imposteur m’envahit de plus en plus en ce moment surtout après que j’ai passé mon entretien d’embauche durant lequel j’ai fait fort impression auprès des recruteurs.
Malgré ce succès, je me doute encore de mes capacités à occuper le poste et le sentiment de ne pas être à la hauteur.
Et le pire dans tout ça c’est que je dois me décider rapidement pour donner ma réponse.
Un grand dilemme donc pour moi en me disant que soit j’accepte le poste au risque de me stresser à mort ou soit refuser et avoir le regret de passer à coté d’une opportunité d’avoir un job après des mois de galères…
Salut Tuan,
Merci pour ton message.
Vois-le comme quelque chose de positif ! Car comme tu vas te mettre la pression certes, mais ça va être une période où tu vas dépasser tes limites, apprendre à mieux te connaître et apprendre plein de trucs en général. Sans compter la découverte des collègues, des technos etc, le kiff 🙂
Par contre il faut aussi savoir prendre du recul et te poser les bonnes questions, la communication avec les autres et avec toi-même, c’est la clef ! Sache aussi que tu n’es PAS obligé de quoique ce soit, tu n’es PAS censé partir en burnout avec ça, tu PEUX partir à tout moment si ça ne match pas…
On se met trop de pression, mais c’est bon signe, ça veut dire que t’en veux.
Donc si tu prends le poste, n’hésite pas à en parler à ton manager. Une équipe bienveillante ça aide énormément…
Bon courage 🙂
Bonjour Alex, tout d’abord merci pour avoir traité ce sujet !
Je te rejoins totalement lorsque tu dis que pour ne plus se sentir un imposteur, il faut apprendre !
Cependant je ne peux m’empêcher de me demander, ok apprendre, mais jusqu’à quel point ? A quel moment j’aurai réellement les connaissances suffisantes ? J’écris que je « maîtrise » HTML5 sur mon CV mais, rien que le mot « maîtriser » me paraît bien au-delà de mes compétences, y’a sûrement des balises que je ne connais pas ? Et le souci c’est que je ressens ça pour tous les langages sur lesquels je me suis formée (autodidacte surtout), j’ai vraiment peur de ne jamais dépasser ça, à un entretien pour faire de l’intégration, j’ai l’impression que par peur de dire que je savais faire HTML / CSS / JS j’ai énormément diminué mes chances (on m’a demandé sur une échelle de 0 à 10…) bah, dans ma tête je me suis dit, HTML5 > CSS3 > JS mais du coup n’ayant pas voulu monter trop haut pour HTML5 je me suis positionnée à 7 pour HTML, donc 6 pour CSS, et fatalement, seulement 5 pour JS, après c’est peut-être réellement ça mon niveau… En fait je ne sais absolument pas l’évaluer, ce que je sais par rapport à ce qu’attend une boîte de nos jours ? Comment savoir quand on a les connaissances de base suffisantes pour prétendre à un emploi…? J’ai l’impression que je n’avancerai jamais tant que je me poserai cette question…
J’ai commencé Symfony 5 et je trouve ça vraiment passionnant avec twig / doctrine, mais pareil, à quel point je connais Symfony pour pouvoir me lancer professionnellement en l’écrivant sur mon CV..?
Désolée j’ai conscience que ce message est très long, mais c’est compliqué, j’imagine que ce n’est pas binaire, ce n’est pas juste « je maîtrise » ou « je ne maîtrise pas » et je suis incapable de m’évaluer et je me sous-vends en entretiens, je pense que plein de gens sont dans mon cas, quand il s’agit de formation en autodidacte, quand est-ce qu’on sait qu’on a les bases suffisantes…?
Merci d’avoir pris le temps de me lire en tout cas, pour ma part j’ai passé environ toute ma journée à feuilleter ton blog, de lien en lien… Merci pour tes articles et toute ta bienveillance (: !
Salut !
C’est une question bien difficile que tu me poses… Je me la pose moi-même à vrai dire.
J’imagine que ce genre de choses ça se sent, ça s’expérimente. La maitrise c’est de pouvoir te débrouiller sur un sujet donné tout en ayant confiance en tes capacités pour produire quelque chose de fonctionnel.
Jusqu’où ça va ? Jusqu’à que tu sois satisfaite j’imagine… Personnellement je ne connais pas toutes les balises HTML, en revanche je pense pouvoir en utiliser 95% si le cas d’usage si prête et que j’ai un peu de doc à côté 😉
Concernant l’échelle, c’est tellement subjectif, pour moi elle n’a AUCUN SENS. C’est impossible à noter, tu te rends compte, la personne qui répond 10, elle connait tout par coeur ? Ou alors c’est qu’elle maîtrise 2x plus de HTML qui lui est à 5 ?
Personnellement je n’y accorderais pas d’importance !
Va discuter sur Twitter avec des recruteurs ou des boîtes dont c’est le taff (We Love Devs par exemple). Ils auront des réponses pour toi 🙂
Encore une question pertinente. Rattache-toi un maximum aux faits. Est-ce que tu es capable de faire un blog ? Un site e-commerce ? Si oui un gros ? Un système d’abonnement ? Une API Web qui gère des utilisateurs et l’authentification ? De cette manière j’imagine que ce sera plus efficace pour t’évaluer en ayant le syndrome de l’imposteur…
T’as raison, c’est pas binaire, mais ça l’est quand même. Laisse-moi te poser une question : est-ce que tu penses que je maitrise le blogging ? Ton commentaire plus bas me laisse penser que oui… Mais pour autant je n’en vis pas, je trouve plein de défauts à mon blog et il y a encore beaucoup à faire. De mon point de vue, je ne pense donc pas maitriser tout l’art du blogging. En revanche je pourrais aider plein de devs à lancer leur blog car j’ai fait le mien. Quelle est donc la bonne réponse ? Je maitrise ou pas ? C’est très subjectif et ça dépend des cas d’usage…
Merci à toi pour ton message, je te souhaite plein de courage, ça va passer, puis ça reviendra, mais le principal c’est que tu avances sur le pro ET le perso.
Au plaisir Coralie !